Quand le froid s'installe...
Un malaise très envahissant l'accompagne.
Trop d'inégalités,
trop de malheureux, sans toit...
dehors, démunis!
Immanquablement cela me fait penser à une chanson d'un chanteur, auteur, compositeur belge: André Borbé.
Ne sachant pas comment déposer une chanson en musique sur le blog,
je vous mets le lien et les paroles,
pas pour plomber l'ambiance, juste pour partager cette émotion!
Petite dame assise par terre
Dans son petit sac
Ses petites affaires
Posées dans les flaques
Sans aucune manière
Petite dame assise par terre
A la même place
Des journées entières
Elle reste de glace
Dans le froid de l’hiver
Petite dame assise par terre
Et moi je passe
Les yeux en l’air
Je sens la gêne
Qui me serre
Puis ça me passe
Sans rien faire
C’est une gêne passagère
Devant une tasse
Elle attend, elle espère
Que des passants crachent
Quelques francs de misère
Petite dame assise par terre
Si rien ne se passe
Si l’on ne veut rien faire
Elle tiendra la tasse
Encore combien d’hiver
Petite dame assise par terre
Et moi je passe
Les yeux en l’air
Je sens la gêne
Qui me serre
Puis ça me passe
Sans rien faire
C’est une gêne passagère
Hier, dans un renfoncement d'immeuble, à l'abri du vent froid,
une petite dame,
discrète, souriante malgré tout...
Un petit café et un sandwich plus tard,
quelques paroles échangées,
pas grand chose pour nous,
et pourtant elle semblait trouver cela immense!
Et cela ne se passe pas dans une une grande ville,
non, c'est dans la petite ville près de chez moi...
Pas de resto du coeur,
des centres d'accueil de jour insuffisants,
pas de structure de nuit...
Que faire???
Je m'en veux de cette impuissance à faire changer les choses!
Chaque hiver le "feuilleton" recommence plus sordide...
Je repasserai voir si je peux lui faire de petits plaisirs,
c'est mieux que rien,
mais cela ne suffit pas!